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XXXV
Quelqu’un me toucha le bras.
— Le gentleman désire-t-il visiter le camp des prisonniers ?
C’était une face patibulaire et souriante de paysan endimanché, un feutre mou à la main ; et il me regardait très doucement, comme une proie.
— Ah ! on visite le camp ?
— Oui, et si monsieur voulait, je conduirais monsieur, et avec moi il n’aurait rien à craindre.
Je pensais à toutes les punaises de gloires et de désastres qui ont vécu jusqu’à présent de Waterloo et vivront dans l’avenir de Sedan.
— Merci, l’ami, dis-je ; je ne crains rien.