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Page:Lemonnier - Les Charniers, 1881.djvu/69

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bout de ses épaules, regardant tout sans rien voir, l’œil en dessous.

Le village avait fui ; les portes étaient partout ouvertes. Une désolation de cimetière s’était appesantie sur les demeures vides et par de là continuait, dans les sillons de la terre brune, solitaire.

On sait que toute une demi-journée le canon avait tonné derrière La Chapelle, et le soir, les gens du village avaient vu rougeoyer des clartés d’incendie dans le ciel.