Page:Lemoyne - Œuvres, Une idylle normande, 1886.djvu/344

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même si vous consentiriez à vous nommer Mme Alexandre Grandperrin.

— Désolée, monsieur Alexandre. Vous êtes venu trop tard, ma parole est donnée. En voyant Mme Gerbier si parfaitement heureuse, j’avais également rêvé d’un notaire. J’en ai trouvé un fait exprès pour moi ; un notaire licencié, d’un âge assez mûr pour être sérieux encore assez jeune pour me plaire, et dont la fortune équivaut à peu près à la mienne. Vous le connaissez peut-être, puisqu’il habite votre ville… c’est M. Georges Durantin, et je vous invite d’avance à la bénédiction.

Quelques mois après, Mme Durantin était citée parmi les femmes les plus élégantes et les plus spirituelles du grand monde… de Rouen.


Octobre 1875.