Page:Lemoyne - Poésies - 1873.djvu/98

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Moi je sais une femme aux cheveux d’un blond fauve,
Que retient sur l’oreille un petit ruban mauve,
Et d’elle, pour ma part, je ne voudrais pas tant :

Errant dans son sillage, un soir, je l’ai suivie,
Et je donnerais bien tous les jours de ma vie
Pour avoir de sa lèvre un baiser d’un instant.