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la triomphatrice

Claude.

Elle nous a quittés bien brusquement, ramenez-la à de meilleurs sentiments.

Bersier.

Ça, je ne promets rien, avec Denise… Adieu, Sorrèze, vous m’excusez… Je vous laisse à votre confrère. J’ai l’impression d’être une dame entre vous deux.

Sorrèze, qui pense à autre chose, lui serrant la main.

Amitiés à Denise.

Bersier.

Adieu, ma chère amie, vous n’avez pas de courses à nous faire faire ? (Sortant.) Je compte passer chez ma couturière et chez ma modiste…


Scène 8

Claude, Sorrèze.
Claude, qui pleure d’énervement.

Et ces plaisanteries-là n’auront jamais de fin… Ce n’est pas qu’il soit méchant, mais il a l’âme d’un désœuvré. Quand il n’est plus à ses écritures de Comptoir — il appelle cela travailler ! — il n’a plus rien à faire dans la vie… Vous ne m’écoutez pas, c’est un ennui sérieux ?

Sorrèze.

Un éreintement de Flahaut.

Claude.

Non !

Sorrèze.

Lisez… (Au bout d’un moment elle retourne la page pour voir la signature.) Ah ! vous faites comme moi, c’est bien lui. Il ne signe là que de ses initiales.