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ACTE 3, SCÈNE 1

Marthe, s’asseyant et brodant toujours.

Que veux-tu que j’y fasse ? Elle ne m’avait jamais été sympathique… C’est tout de même désolant de voir une pauvre fille commettre une sottise. J’espère que Philippe ne lui aura pas fait la vie dure. Il est très bon, mais fantasque. Elle a laissé une lettre pour lui, l’engageant à prendre un secrétaire masculin, qui lirait mieux ses manuscrits, et dont l’interprétation donnerait lieu à des fautes moins graves… Mais je vous dis que cette lampe fume, c’est intolérable.

(Hélène se lève et va la baisser. Elle trouve un journal sur son chemin et se met à lire debout.)

Marthe, à sa sœur.

Je compte rentrer la semaine prochaine. La campagne devient impossible à cette