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LES AFFRANCHIS

Philippe, avec fatigue.

Celui-là ou un autre… Que diable, Hélène, mariez-vous comme nous, hommes, le faisons. Le mariage est un acte social. (Il se lève, marche un peu, se penche sur le fauteuil de la jeune fille.) Je devrais avoir le courage de vous le dire. Tout ceci ne vaut rien pour vous… ni pour moi. Ils avaient raison, on n’a pas le droit de tant rechercher sur la terre une créature pareille à soi. Puisque nous avons dû nous éloigner, il ne fallait pas ce subterfuge des colloques et des leçons nocturnes. Nous ne reviendrons pas ici demain soir.

Hélène, émue.

Pourquoi ? Vous n’avez pas le droit de m’abandonner. C’est vous seul qui m’avez rattachée à cette vie quand l’autre m’a man-