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ACTE 3, SCÈNE 3

Oui, vous êtes pure et vous vous croyez droite, pour avoir pris de mon bonheur la seule part que j’avais négligée, mais cette part elle était la plus belle, et je la veux maintenant, je la veux, je la veux ! (à Hélène qui rit nerveusement, agacée.) Ah ! ne riez pas, car vous êtes aussi une femme et, je vous le prédis, un jour vous ne me dédaignerez plus, vous comprendrez mon lot. Ce jour-là, il faudra bien que vous soyiez sa maîtresse, et peut-être alors qu’il vous méprisera ! (Philippe a bondi.)

Hélène, très impressionnée.

Vous vous exaltez et vous avez des paroles affreuses. Il n’y a pas de rivales ici.

Marthe.

Mais je veux qu’il y en ait, il y en aura, je