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ACTE 3, SCÈNE 4

vous n’arriverez pas à ce morcellement de votre vie. Il serait lamentable, Philippe… Oh ! nous sommes les êtres d’un seul foyer, d’un seul bonheur, d’une seule union, sinon les êtres d’un seul amour. Et la mort même, il me semble, n’a pas ce pouvoir de redoubler, de recommencer nos destins… être les cœurs d’un seul passé !

Philippe.

Que vous êtes absolue, jeune, exigeante… Soyez plus humble, Hélène, et plus humaine. Sachez oublier un peu, oublier beaucoup.

Hélène.

Je ne pourrais pas !

Philippe.

Comme il vous est facile de m’abandonner,