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LES AFFRANCHIS

plus rien, plus rien à aimer… plus rien que deux lèvres la durée d’un baiser.

Philippe se laisse tomber dans un fauteuil à bout d’énervement et d’intimes contradictions.

Soit ! notre heure est difficile et qu’ils étaient heureux près de nous les damnés de l’ancienne tragédie, dans quelle région sereine il leur fut donné de s’émouvoir… (Se levant.) Pourtant, je vous demande encore de réfléchir, de lutter contre cette panique de conscience que je respecte, mais que je n’approuve pas. À mon avis il n’y a plus rien à sauver ici, plus rien à ménager. Les réparations ne peuvent plus venir que de vous. Sachez-le et n’écoutez pas votre pitié (bas et vite) parce que ce serait trop cruel.