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ACTE 3, SCÈNE 6

fille d’un baiser fermé de religieuse, elle la regarde immobile dans ses bras.) Je reconnais ma fille, voici la sévérité de la lutte sur son visage. Elle avait ce même regard quand au parloir je l’ai reçue une première fois dans mes bras… Quand on a goûté du sacrifice, Hélène, on ne passe plus à côté. Quelques phrases et quelques raisons ne défont pas le travail des siècles.

Hélène, se dégageant, elle est très naturelle, un peu d’absorbement et de transe.

Vous êtes la plus forte, ma mère. Jamais je ne m’affranchirai de vous. Je le sais maintenant, on ne peut rien contre vous. Vous m’avez prise trop petite, vous êtes trop puissante contre moi.