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LES AFFRANCHIS

Philippe.

Oui, je suis amoureux, je l’ai toujours été, mais des séductions éternelles de ce monde, de ses beautés qui ne portent pas un nom de femme.

Marthe.

Tu parles comme un fou. Est-ce le ton que tu as là-haut, quand on ne sait ce que vous dites ?

Philippe, plus calme et plus agacé.

Tu te plains d’une distraction qui me serait apportée, d’une camaraderie nouvelle que j’apprécierais trop, quel compte m’en vas-tu demander ? Voilà treize ans que je vis seul dans cette bibliothèque incriminée, que ne m’y as-tu suivi ? Bien d’autres y ont passé.