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ATELIER ET OUTILLAGE DU RELIEUR.

CHAPITRE II.

Atelier et outillage du relieur.

§ 1. — atelier

Avant de parler de l’outillage, disons quelques mots de l’atelier. Il doit être absolument à l’abri de l’humidité et orienté de telle sorte que la lumière y pénètre en abondance. Il faut, en outre, qu’il ait des dimensions assez grandes pour que les différentes opérations puissent s’y faire sans gêne, et que les pièces encombrantes de l’outillage soient toujours d’un facile accès.

Outre un fourneau pour la préparation des colles, colle forte et colle de pâte, l’atelier doit contenir une ou plusieurs armoires, vitrées ou non, pour recevoir, les unes les ouvrages en feuilles et les ouvrages brochés, les autres les ouvrages terminés et prêts à être livrés aux clients. D’autres armoires sont destinées à renfermer les peaux, les papiers et les autres matières dont le relieur peut avoir besoin. Des tablettes, fixées solidement contre la muraille, servent au même usage pour celles de ces matières qui ne craignent pas la poussière. Enfin, une ou plusieurs tables très-solides et de dimensions variables complètent le mobilier.

§ 2. — outillage

Le relieur ordinaire, surtout celui des petites villes, fait tout à la fois la reliure proprement dite, la marbrure des tranches et la dorure. Nous supposerons ici qu’il ne s’occupe que de la reliure. En consé-