la tend avec la main, et on la coupe à 8 centimètres environ au-dessous de la table du cousoir, afin de l’y arrêter et de la bien tendre au moyen d’une chevillette. Ce petit instrument, que l’on voit en A, à côté du cousoir, est en cuivre jaune, long de 6 centimètres et de 4 millimètres environ d’épaisseur ; la figure en montre sa forme. On y remarque vers la tête r, un trou carré, et l’extrémité opposée se termine par deux branches ss.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/40/Manuel-Roret_du_relieur_fig._040.gif/150px-Manuel-Roret_du_relieur_fig._040.gif)
C’est un étau véritable, en fer ou en acier, dont les mâchoires ou mordaches ont une longueur en rapport avec les dimensions du volume à endosser, et peuvent être rapprochées à volonté au moyen d’une pédale qui ajoute son action à celle d’une vis de serrage. La figure 40, planche II en représente une.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6d/Manuel-Roret_du_relieur_fig._030.gif/150px-Manuel-Roret_du_relieur_fig._030.gif)
L’étau convient surtout pour les grands formats. Pour les petits formats et les formats moyens, on emploie de préférence des machines de dimensions relativement très-restreintes, appelées endosseuses et dont il existe plusieurs variétés. L’une des plus simples et des plus usitées est l’endosseuse dite américaine (figure 30, planche II.) Le volume étant serré à volonté par un mordage mû par l’action d’une pédale, le dos est formé en quelques secondes par l’oscillation circulaire d’un rouleau que l’ouvrier fait mouvoir à l’aide d’un levier.
Comme son nom l’indique, c’est avec elle que l’on coupe la tranche des livres. Sa construction ne diffère guère de celle de la presse à endosser dont nous di-