taraudée dans la partie supérieure de la pièce de fer qui le supporte.
La pièce de fer qui supporte le couteau est placée sous la jumelle de devant ; elle est fixée à cette jumelle par un boulon à vis à tête carrée, dont la tige traverse la jumelle à côté du blanc de la vis, et remplace la cheville de bois qui empêche la vis de sortir dans la presse à rogner elle se loge, comme cette dernière, dans une entaille circulaire creusée au tour. Ce boulon se termine, en dessus du fût, par une vis serrée par un écrou à oreilles.
Le dessous de la plaque dont nous venons de parler est en queue d’aronde ; il reçoit le manche du couteau, qui, ayant une même forme, y glisse librement et sans jeu. L’extrémité du couteau est comprimée, vers son tranchant, par une vis à oreilles, comme nous l’avons dit, pour le fixer au point convenable. C’est un relieur de Lyon qui a imaginé ce perfectionnement ; de là est venu le nom de fût à la lyonnaise, donné au fût qui présente cette disposition et, qui est le meilleur de tous.
La fig. 31 montre le fût hors de la presse. On y remarque la vis a b, les deux clefs e et f, et les deux jumelles c et d. La jumelle d est taillée en dessous en queue d’aronde pour s’engager dans une tringle placée sur la presse à rogner et découpée pareillement en queue d’aronde ; la jumelle c porte par-dessous une boîte n, en fer et à coulisse, dans laquelle passe à queue d’aronde le couteau mm, qui est pressé au point convenable par la vis à oreille o.
Fig. 32 et 33. Les deux jumelles c d vues de face, un peu en perspective par-dessous. Le trou g de la jumelle d est taraudé et sert d’écrou à la vis a. Le trou h de la jumelle c n’est pas taraudé ; il reçoit le