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BROCHAGE.

plioir E, de façon que quand cet arbre tourne, il vient frapper le petit bras J de ce plioir et lui fait prendre tout à coup la position indiquée en pointillé dans la figure 4. L’extrémité du petit bras J est munie d’un galet afin de permettre aux deux pièces H et J de glisser librement l’une sur l’autre.

« Le mouvement du plioir E qu’on vient d’expliquer produit le même pli de la feuille de papier, c’est-à-dire que ses deux moitiés sont rapprochées et repliées sur l’autre à l’aide des dispositions suivantes.

« Dans le haut de la boîte A et immédiatement audessous de la lame du plioir, il existe une fente oblongue K, K qui, au moyen de cloisons latérales, se prolonge jusque près du fond, de manière à former une chambre à peu près de la même profondeur et de la même longueur à l’intérieur que cette boîte, mais n’ayant que 7 millimètres de largeur.

« Le papier qu’on veut plier est placé sur la face supérieure de cette fente et sous le plioir E avec la ligne de pointures ou celle suivant laquelle il doit être plié sous la lame du plioir, et par conséquent sur la fente K, K, position dans laquelle il est maintenu, pendant l’intervalle de temps qui s’écoule entre l’instant où l’ouvrier l’abandonne et celui où le plioir s’abaisse, par deux appareils à pointe fine L, L qui s’élèvent d’un peu plus d’un millimètre et demi audessus de la surface de la boîte et sur lesquels le papier est légèrement pressé avec le doigt de l’ouvrier chargé d’alimenter la machine de feuilles.

« Ces deux appareils à pointe L, L se trouvent reliés à des leviers M, M, qui ont leurs centres de mouvement établis sur les parois latérales de la boîte. Les extrémités extérieures ou libres de ces leviers sont chargées de contre-poids N, N qui servent à les