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BROCHAGE.

tive dans la figure 12, même planche, est construite entièrement en fer et plie environ 1,000 feuilles à l’heure, les pique et les met en presse, est établie sur deux modèles, l’un pour être manœuvré à la main, l’autre par une force mécanique.

« La machine à plier se compose principalement de deux flasques A, A montées et retenues par des boulons et des écrous sur un patin robuste et rectangulaire B. C’est sur les traverses supérieures C qui complètent et relient les flasques entre elles que sont établis les divers appuis des excentriques, des engrenages, etc. Les traverses moyennes D, D portent la table de pliage ainsi que les organes pour le piquage et la pression.

« Voici maintenant comment s’opèrent le pliage, le piquage et la pression.

« L’ouvrier qui fait le service de la machine place la poignée de papier qu’il s’agit de travailler sur la table a, qui, pour plus de commodité, peut être relevée ou abaissée au moyen d’une vis b. Il pousse ensuite une à une les feuilles de la table a sur la table c, et si ce sont des journaux, peu importe que le pli soit opéré plus ou moins exactement, tandis que si ce sont des livres, surtout quand ils ont quelque valeur, il est indispensable que ce pli s’exécute correctement dans la pointure.

« Sur cette table c c règne une fente d, dans laquelle se meut en va-et-vient, par l’entremise de l’excentrique f, un couteau mousse ou plioir e qui descend sur la feuille en la pliant en deux jusqu’à la hauteur des traverses D. Arrivée en ce point, un second plioir à direction normale avec le premier, se meut entre les guides g, g, h, h, en pliant une seconde fois la feuille en deux. Le troisième plioir se meut d’avant