cet étonnant ukase où elles se déclaraient préventivement étrangères à la solution qu’elles méditaient. Pourtant Babet, ayant à voir Me Chodron, le notaire des deux parties, restait à Paris, chez ses parents, qui habitaient à quelques pas de la maison Normont. Le 24, madame de Mellertz l’aperçut de sa fenêtre ; elle informa sans tarder son pupille que « cette fille » transgressait insolemment ses ordres et elle lui fit écrire une seconde lettre, plus impérative encore que la première :
J’ai été singulièrement étonné, madame, d’apprendre que vous êtes toujours à Paris. Je vous ai dit que vous ne pouviez et ne deviez rester qu’à Choisy. Je suis fâché que vous m’obligiez à vous ordonner de vous y rendre.
Madame de Normont pris l’avis du notaire : celui-ci lui conseilla d’obéir, se fondant sur « les obligations d’une épouse envers son mari ». De fait, le divorce étant en suspens, le seul domicile légal des époux Normont restait leur maison de campagne,