Page:Lenotre - Babet l’empoisonneuse, ou l’empoisonnée, 1927.djvu/219

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permettaient de morigéner leurs parlements, le Palais n’avait jamais retrouvé pareille assistance, le roi de Prusse et la plupart des princes étrangers profitaient de leur séjour à Paris pour se donner le régal d’une cause célèbre. Le prétoire était encombré de souverains et d’altesses auxquels Bellart allait asséner un de ces coups d’encensoir où il excellait et dont la diversité des gouvernements qui s’étaient succédé en France au cours de sa longue carrière lui avait donné la grande habitude. D’ailleurs, il faut bien reconnaître que son « compliment » aux monarques alliés doit être cité comme un inimitable exemple de pathos, d’emphase et de platitude. — « En présence de ces guerriers qui viennent par leur présence rendre à la magistrature l’un des plus brillants hommages qu’elle ait jamais reçus… puis-je oublier cette coalition de rois vraiment formée une fois pour le bonheur du monde, de ces souverains qui, fidèles à leurs intentions de ne faire la guerre que pour obtenir la paix, vainquirent leur victoire à laquelle