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Page:Lenotre - Babet l’empoisonneuse, ou l’empoisonnée, 1927.djvu/241

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dont aucun de nous ne s’est jamais départi. »

Le peu que l’on connaît du sort postérieur des personnages mêlés à ce drame confus ne permet pas non plus une opinion précise. On peut affirmer cependant que l’auteur, quel qu’il fût, des lettres anonymes découvertes au matin du 1er avril devant la grande porte de la maison de Choisy connaissait bien madame de Mellertz : — « la révolution la fera mourir », y lisait-on. En effet, la tante de Babet, usée par son séjour en prison et par les émotions éprouvées, ne survécut que quatre mois au procès de Versailles. Elle mourut à sa maison de la rue Meslay le 23 avril 1815. À cette époque, les tribunaux civils retentissaient encore du nom de Charles de Normont et de celui de sa femme. L’instance en séparation, interrompue par le procès criminel, se poursuivait, donnant prétexte à de nouveaux Mémoires : Bellart et Bonnet soutenaient la plainte de Normont, Billecoq et Delacroix-Frainville défendaient Babet. Le jugement