car c’est là qu’on la retrouve, vivant pendant de longues années avec son père et sa mère. L’immeuble existe encore, tel, apparemment, qu’il se comportait[sic] en 1813, sauf que le jardin a, depuis lors, été morcelé ! C’est un bel hôtel dont la principale façade est en bordure de l’avenue de Paris et dont la grande porte s’ouvre sur l’ancienne rue des Savarts, devenue, depuis peu, la rue de Verdun. Un bâtiment comprenant les dépendances est en retour sur la rue Saint-Louis. Leverd mourut là, le 27 mars 1830 ; l’acte de décès le qualifie de rentier et de chevalier de la légion d’honneur, ce qui ne laisse pas que de surprendre un peu. Lui disparu, il paraît probable que, afin d’augmenter leurs ressources, sa femme et sa fille mirent en location le principal corps de logis et se confinèrent dans le petit bâtiment de la rue Saint-Louis, car c’est le domicile indiqué sur les actes de l’État civil. Madame Leverd décéda le 20 octobre 1845 ; elle avait quatre-vingt-six ans. Cinq ans plus tard mourait à
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