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Page:Lenotre - Georges Cadoudal, 1929.djvu/211

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lueur projetée par la lanterne du bureau de loterie ; l’un lui prend son poignard, l’autre son pistolet ; l’agent Caniolle, dont le sang coule et qui défaille, a une corde dans sa poche ; mais il ne peut l’en sortir : un ouvrier la tire ; Georges, solidement lié, encadré de vingt personnes qui se flattent de l’avoir capturé, est entraîné, suivi d’une foule, par la rue de l’Ancienne-Comédie et la rue Dauphine vers la Préfecture de police, tandis que plus haut, dans la rue des Fossés-Monsieur-le-Prince, non loin de la belle porte Louis XV qui est encore là, le médecin Burard, auquel un particulier a dit : « Il y a un mort sur le pavé, vous devriez bien l’aller voir », examine, à la lueur d’une lampe prêtée par une voisine complaisante, le cadavre de Buffet dont la tempe gauche est fracassée.