Page:Leo - Jacques Galeron.djvu/182

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c’est une chose grave que de s’attaquer au clergé en quoi que ce soit, surtout peut-être pour défendre ceux qu’il a condamnés.

Pour vous prouver jusqu’où va mon désir de vous être utile, je me suis présentée chez la baronne de Riochain, avec l’intention de voir ce qui pourrait être tenté de ce côté. On est venu précisément à parler du scandale arrivé à la Roche-Néré, et madame la baronne s’en est exprimée avec tant d’indignation et de courroux, que j’ai reconnu sur-le-champ qu’il n’y avait rien à faire.

J’ai hasardé cependant une petite rectification ; mais alors la baronne, me regardant d’un air étonné, a vivement relevé mes paroles, et j’ai été fort au regret de cette tentative ; car cette maladresse n’a pu vous servir, et peut nous nuire près d’une personne aussi influente que madame de Riochain.

L’affaire a fait beaucoup de bruit, et tout ce qu’on en rapporte s’éloigne extrêmement de votre récit. Je vous crois ; mais l’opinion