Page:Leo - Jacques Galeron.djvu/185

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Dites à vos protégés, madame, au nom de ce petit enfant dont vous me parlez et dont l’avenir les doit tant intéresser, dites-leur qu’ils ne s’occupent que du bien de leur famille, comme font tous les gens raisonnables en ce temps-ci. Mon mari veut bien consentir à parler en leur faveur à M. le préfet ; il essayera de conjurer une révocation presque certaine.

On leur chercherait alors, aux confins du département, quelque commune assez éloignée de la Roche-Néré pour que leur histoire y fût ignorée. Qu’ils n’oublient pas cependant que le desservant de cette commune saura tout d’avance, et qu’ils auront beaucoup à racheter près de lui.

Mon mari espère que M. Jacques, instruit par une si rude expérience, changera désormais de tactique, et c’est à cette seule condition qu’il veut bien promettre ses bons offices.

Recevez, madame, l’assurance de mon