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tres, de l’état où se trouvait, grâce à eux, leur pauvre pays ? — Ils n’y pensaient pas du tout. Car ils avaient tous, ainsi que M. Legros, des places bien payées ; ils s’estimaient très-fiers de représenter le roi, d’avoir de l’autorité sur le monde, et ils en marchaient tout gonflés, comme nos dindons quand ils font la roue. On les voyait au mieux avec MM. Platin, Fouinard, Grandgoulu, etc., et ils faisaient souvent des voyages dans la capitale. Par la volonté de son père, Francette, désormais, était mise comme une dame, ce qui ne la rendait pas plus jolie, surtout pas plus gaie. La pauvrette se mourait de peine, refusant toujours d’épouser Trop-d’Un, et tourmentée par son père ; ayant de