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la commune

nues, et il y en avait partout où besoin était.

L’hygiène consistait en ceci, qu’on avait, comme cela se fait en quelques pays, notamment en Suisse, un bon médecin payé par la commune pour soigner tous les malades, et une pharmacie où les remèdes se vendaient à prix de revient, c’est-à-dire très-bon marché.

L’assistance prenait à sa charge les vieillards sans enfants, ou que leurs enfants ne pouvaient nourrir (mais cela était fort rare), et les orphelins.

L’impôt qu’il fallait payer pour toutes ces dépenses ne s’élevait pas à plus de 5 francs par tête ; car la commune avait cinq mille habitants ;