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pas ; nous nous croyions sages, nous étions aveugles. Éclairés par les simples lumières de l’instinct, nous nous imaginions tout bonnement qu’il était dans l’ordre de la nature que chacun se servît de ses yeux pour voir, de son cerveau pour vouloir, et de sa liberté pour agir, comme on se sert de son estomac pour digérer. Mais ceci, mes concitoyens, est d’une simplicité trop indigne des hautes pensées et des vastes combinaisons qui distinguent notre espèce entre toutes. Nous sommes trop intelligents pour en rester là.

Une vérité autrement compliquée, autrement ingénieuse, nous a été révélée par la gracieuse présence, au milieu de nous, d’un de ces hommes