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Page:Leo - La Femme et les moeurs.djvu/51

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et maintenant, si ses jolis doigts jouent avec l’honneur, la délicatesse, la foi politique, si de ses petits pieds, chaussés de satin, elle écrase, en dansant, toutes ces choses qu’elle ne comprend pas, de quoi vous plaignez-vous, quand vous n’avez qu’à vous louer de son obéissance ?

Mais, lorsqu’il s’agit de la femme, l’homme ne veut pas être logique et semble ne le pouvoir. De plus en plus, pourtant, les faits le pressent et l’entament. Devenue dans les mœurs un danger social, dans la famille une cause de démoralisation et de ruine, voici l’inexorable question qui se pose encore sur le terrain politique, ou plutôt, qui, posée depuis longtemps, apparaît enfin à tous les yeux.

On vient de s’apercevoir que cela avait quelque importance que les femmes fussent élevées sur les genoux de l’Église, ou dans les