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Page:Leo - Legendes correziennes.djvu/199

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— C’est quelque fille qui voudrait se mettre en ménage, et trouve apparemment que j’en ai de trop.

— Si vous avez une idée, bourgeoise, faut la dire, observa Pierrille tranquillement.

Cependant, il était pâle.

— Oui, j’en ai une, répondit la Marianne, et ce n’est pas la première fois… mais je ne veux faire de tort à personne. Seulement, j’enverrai quelqu’une se faire pendre ailleurs.

— Non point. Je n’entends pas ça, moi, reprit-il en se levant. Puisque vous avez l’air d’avoir une mauvaise idée contre les gens qui sont à votre service, il faut que vous visitiez nos coffres pour qu’on sache tout de suite ce qui en est, et afin que si la honte, bourgeoise, n’en est pas pour nous, ce soit sur vous qu’elle retombe, pour avoir mal pensé de nous.

— Tu sais bien que ce n’est pas de toi que je parle, répondit la Marianne.