Page:Leo - Legendes correziennes.djvu/224

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meunière de la Milatière, et encore fut-elle heureuse de s’en tirer à si bon marché. Qui peut nier qu’elle n’eût mérité d’être punie pour sa méchante action ? Car c’est encore un vol plus grand de prendre l’honneur du pauvre que le bien du riche.

Cette aventure acheva de faire mépriser la Marianne, et, malgré sa richesse, elle ne put épouser qu’un mauvais sujet, qui lui but et joua son bien au cabaret, et encore la battit à la maison.

FIN.