Page:Leo - Une vieille fille.pdf/54

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— Chère sœur, dites bonsoir à votre frère.

Elle l’embrassa avec effusion. Il sortit plus heureux et bien plus fier qu’il ne l’était une heure auparavant.

Après son départ, mademoiselle Dubois resta longtemps pensive. Puis elle se mit à prier, et sa prière fut ce soir-là si vive, si fervente, que ses yeux étaient mouillés de larmes et sa poitrine soulevée de sanglots, — comme si elle eût épanché devant Dieu des craintes ou des douleurs secrètes.