Page:Lepelletier - Paul Verlaine, 1907.djvu/215

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Penquer ; et, du côté des hommes, ceux de MM. Henry Rey, Victor de Laprade, Anatole France, Léon Cladel, Alfred des Essarts, Joséphin Soulary, Armand Silvestre, Laurent Pichat, Antonin Valabrègue, Gabriel Marc, André Theuriet, Jean Aicard, Georges Lafenestre, Alexandre Cosnard, Gustave Pradelle, Robinot-Bertrand, Louis Salles, Charles Cros, Eugène Manuel, Claudius Popelin, Édouard Grenier.

Malgré le renfort de poètes, plutôt « minores », comme Cosnard, Louis Sales, Robinot-Bertrand, Mmes Blanchecotte, Penque, Siéfert, et cette pauvre écervelée de Nina de Callias, dont Charles Cros avait certainement rimé ou tout au moins révisé les envois, la seconde publication du Parnasse ne produisit aucune sensation. Ce fut une reprise sans attrait. Elle n’eut pas les honneurs de « médaillonnets », ni même d’une critique quelconque dans la presse. Les Parnassiens, d’ailleurs, commençaient à se disperser. Le grand succès du Passant, de Coppée, ce fut notre première d’Hernani, et, comme la revue triomphale du nouveau contingent poétique, précédant sa dislocation. Il se produisit à la suite de ce succès inattendu, mais certainement mérité, bien des jalousies, suivies de ruptures personnelles et d’éloignements d’école.

Verlaine et moi, nous restâmes toujours très unis avec Coppée, et nous étions heureux de son succès très grand, mais beaucoup de nos camarades n’éprouvèrent pas le même sentiment. Ils dissimulaient leur mesquine envie sous des affirmations d’art. Ils trouvaient que le Passant était de la poésie à l’usage des bourgeois, et que Coppée n’était pas assez hindou… Les salons où se rencontraient les Parnassiens n’avaient plus les mêmes habitués. Quelques-uns continuaient toujours à se ren-