Page:Lepelletier - Paul Verlaine, 1907.djvu/456

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recommande la correction des épreuves. Soigne tout particulièrement le « Essecusez ! » qui constitue le 2e paragraphe.

Quid de M. de B. ?

As dû recevoir un Jean-qui-pleure, depuis hier à la Brasserie, sous enveloppe à ton adresse.

Mardi à 7 heures, je serai à la Brasserie à 6 h., je le prends et t’emmène boulotter à l’anglaise, rue Grange-Batelière.

Tibissimi
P. Verlaine.


Vendredi soir.
Cher ami,

Pressé. Ne puis t’attendre.

Ci-joint un Jean-qui-pleure. Demain te porterai ou t’enverrai un Jean-qui-rit : Auteuil.

Quid de M. de B. ?

Tibi et à très bientôt en tous cas
P. V.

P. S. — J’y pense ? N’avais-tu pas des vers de moi sur le Combat du Cloître Saint-Merry, en 32, parus encadrés au milieu d’une conférence de Vermersch sur Blanqui [voir Croquis Londoniens], et que j’ai dû t’envoyer découpés dans un petit journal communard de Londres, en 1872 ou 73 ? Si tu les as, te prie de me les préparer. J’irai les copier un jour chez toi.


L’insistance avec laquelle, en envoyant ses Paris-Vivant, Verlaine s’informait de M. de B. se rapportait à sa demande de réintégration comme employé à la Préfecture de la Seine, demande que j’avais chaudement recommandée à Charles Floquet, alors préfet de la Seine, et qui était appuyée par mon collaborateur au journal le Mot d’ordre, M. Jehan de Bouteiller, alors président du Conseil municipal. [Voir plus haut, chap. IV, Verlaine employé.]

Quant à la pièce de vers qui commençait ainsi : « Ô Cloître Saint-Merry funèbre… », elle avait été égarée,