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Page:Leprohon - Antoinette de Mirecourt ou Mariage secret et chagrins cachés, 1881.djvu/24

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sentimentalisme, que la base la plus solide d’un mariage heureux, c’est l’amour réciproque et une parfaite communauté d’âme et de sentiments.

Apparemment l’estime mutuelle, la dignité morale et la prudence dans un choix convenable ne comptaient pour rien aux yeux de Madame d’Aulnay.

Après cet exposé, nous demanderons au lecteur si la digne gouvernante n’avait pas eu raison d’élever la voix contre l’idée de remettre entre les mains d’un tel mentor une jeune fille comme Antoinette de Mirecourt, avec son inexpérience d’enfant, douée d’une imagination aussi poétique, d’un cœur aussi ardent, aussi passionné ?