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Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/158

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*

Tu n’es donc plus, Esprit, qui viens de mourir !
Ô mon ennemi mort, repose !…
La haine aussi est morte ;
L’amour seul survit.
Sur ta tombe je porte
Ces roses.

Je ne dirai sur toi
Que de douces paroles,
Comme un baume
Qu’on répand à genoux,
En y mêlant son âme.

Au matin de mon enfance,
Tu fus le songe de mon cœur