Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/177

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Et je vous suis, de mon cri, dans l’orage,
Ô Souffles des airs, Souffles sauvages,
Ô mes beaux anges impétueux,
Qui bondissez en foule à travers les éclairs,
Sur vos blanches cavales,
En chasse des nuages,
Sous vos flèches de feu.

Et je vous suis de mon cri sur les mers,
Souffles, qui dans un tourbillon d’ailes,
Tombez et retombez en tempête sur elles,
Souffles du ciel, dont les pieds foulent
Les flots qui s’écroulent
Parmi les rires du soleil.