Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/36

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Ils font à tous mes rêves
Un diadème, ils sont
Le splendide horizon
Où ma pensée s’achève.

Ils s’inclinent au bord
De mon âme, ils s’y penchent ;
Je brille rose et d’or
Parmi leurs ailes blanches.

Et je palpite au milieu d’eux,
Comme le cœur mystérieux
D’une fleur ardente et profonde,
Épanouie au monde.