Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/50

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Souvent, à l’heure où l’ombre te couvre,
Ô source, je me penche sur toi,
Et j’y laisse flotter mes cheveux et mes doigts,
Que tu entraînes et entr’ouvres,
Mais tu te caches, tu fuis en eux,
Et c’est moi-même que je trouve
En te cherchant, Nymphe aux yeux bleus.