Page:Lerberghe - La Chanson d'Eve.djvu/81

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Pardonne-moi, si tes paroles
Autour de mes oreilles volent,
Comme des chants dans les airs bleus,
Ou l’aile du vent dans mes cheveux.

Pardonne-moi, si je te touche
Dans le soleil, ou si ma bouche,
En souriant, sans le savoir,
T’atteint dans la fraîcheur du soir ;
Pardonne-moi, si je crois être
Près de toi-même où tu n’es pas,
Si je te cherche, lorsque peut-être
C’est toi qui reposes dans mes bras.