Page:Lermina - L’Énigme.djvu/16

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humbles et affectueux avis, je vous répondrai avec toute la franchise que vous réclamez de moi…

« Je ne vous cacherai pas qu’au premier moment j’ai éprouvé une impression de pieux chagrin en songeant qu’à ce foyer où se tient l’ombre de ma mère chérie, une autre pourrait s’asseoir à son tour… mais lorsque connaissant toute la hauteur de votre conscience, toute la noblesse de votre cœur, j’ai relu, avec une respectueuse attention, le tableau que vous me présentez de votre solitude passée et de votre bonheur présent, j’ai apprécié que celle-là seule était digne de remplacer, auprès de vous, ma chère et vénérée mère, qui avait su vous inspirer, par son dévouement, par sa tendresse quasi-filiale, l’attachement profond dont vous m’envoyez l’expression noble et franche…

« Vous craignez, dites-vous, que ce mot de belle-mère ne m’effraie… si