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Page:Lermina - L’Énigme.djvu/35

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rentes du général, avant la nuit fatale ; ses paroles, quelques-uns de ses actes avaient-ils pu faire prévoir cette funeste résolution ?

La comtesse répondit simplement, avec une évidente franchise.

Jusqu’à cette sinistre explosion, elle savait, elle pouvait affirmer que le général n’était en proie à aucun chagrin. Cependant, elle ajoutait que, dans la soirée précédente, il avait tenu à causer longtemps avec elle… ils étaient restés ensemble jusqu’à une heure assez avancée de la nuit. M. de Morlaines semblait triste, préoccupé. Il parlait de son fils, de son avenir.

Quand la comtesse était rentrée dans sa chambre, trois heures sonnaient. Elle était épuisée de fatigue et s’était endormie dans un fauteuil, à la place même où on l’avait trouvée le matin.

— Mais, sur ma conscience, ajoutait madame de Morlaines, j’affirme que le gé-