Page:Lermina - L’Énigme.djvu/85

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maison, bien fière, sans doute… et prête à monter dans sa chambre pour brûler les lettres… qui sait ! pour les relire peut-être… le général s’est trouvé là, devant elle ; il l’a prise par la main et il l’a emmenée dans sa chambre, à lui… Oh ! il y a eu des pleurs, des supplications… elle s’est traînée à ses genoux… je l’entendais crier : « Pardon ! pardon !… » Je ne sais pas ce qu’il répondait, lui, tant sa voix était sourde et désolée… cela a duré une grande partie de la nuit… puis il a renvoyé la Deltour chez elle… elle ne voulait pas s’en aller… parbleu ! Je croyais alors qu’il lui avait ordonné de quitter la maison… Le silence s’est fait ; je suis retournée là-haut, dans une chambre, comptant bien au matin voir la face honteuse de cette femme rougir sous mes yeux… Eh bien ! non ! c’est folie ! C’est lui, c’est ton père qui a voulu partir !… C’est lui qui s’est évadé, la nuit, de sa maison… comme un voleur !… et qui est