Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/10

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agents arrivèrent et fendirent la foule. Quand ils eurent constaté le fait, un d’eux se détacha pour aller prévenir le commissariat.

« Ainsi un quart d’heure se passa. Enfin, M. Richaud, le sympathique commissaire du quartier, arriva, accompagné de l’officier de paix et des hommes du poste.

« S’aidant les uns les autres, ils parvinrent enfin à enlever le corps qu’ils étendirent sur le trottoir.

« Au premier coup d’œil, il apparut que ce n’était pas celui d’un Français. La coupe et l’étoffe des vêtements étaient anglais, à n’en pas douter. La face, rapidement lavée et dégagée des caillots de sang qui la cachaient, était large, glabre, avec les mâchoires proéminentes, de caractère saxon certainement.

« Le crâne portait, à la partie frontale, une effroyable blessure, causée évidemment par un instrument contondant. Des parcelles de cervelle giclaient hors de la plaie.

« Le corps a été transporté au commissariat et les autorités ont été prévenues. M. Davaine, le chef de la Sûreté, vient d’arriver et procède à une première enquête. On attend M. Lépine d’un moment à l’autre…