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Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/109

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surprise par une de ces subites dépressions du sol et aurait été certainement engloutie si des secours rapides ne lui avaient été portés.

Encore son sauvetage n’avait-il pu s’effectuer qu’au prix des plus grands efforts. Par une chance inespérée, elle s’en était tirée saine et sauve.

Mais à la suite de ces accidents, les terrains, pour en éviter le retour, avaient été clos de palissades en planches et, avant que de nouveaux travaux fussent entrepris pour la consolidation du sol, l’accès en avait été formellement interdit.

Le temps passant, les vagabonds, les apaches et les chemineaux avaient pratiqué des ouvertures dans cette palissade et souvent élisaient domicile à l’abri de toute ingérence de la police, dans ce lieu que protégeaient à la fois et son isolement et une certaine crainte de la part des plus proches voisins.

Or, un matin, des gamins en rupture d’école, s’étaient avisés de franchir l’enclos et s’étaient répandus à travers le terrain, tout de sable, de pierres, de plâtras, dans l’intention d’ailleurs bien innocente d’y jouer, tranquilles, quelque partie de balle ou de course.