Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/126

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« — Je ne comprends pas ! Je ne comprends pas ! Que faire ?

« Mais le préfet, toujours souriant et satisfait que l’événement n’eût pas eu de conséquences plus tragiques, prit bien vite, avec son initiative habituelle, les mesures nécessaires.

« — Que faire ? répliqua-t-il à M. Loustalot. C’est bien simple, rien du tout ! Cette tentative suffit pour démontrer qu’il y a péril à s’entêter plus longtemps. Nous ne croyons pas au surnaturel, n’est-il pas vrai ? Donc, il n’y a là rien de diabolique. Nous possédons assez de savants à Paris pour que ce petit problème puisse être bientôt résolu. Il s’agit seulement de défendre la population contre sa propre imprudence. Nous verrons après.

« En effet, une heure après, des soldats arrivaient qui fermaient toutes les voies conduisant au terrain vague en question.

« M. Lépine se rendait au ministère de l’Intérieur et rendait compte au ministre du résultat de sa première enquête.

« Une commission fut aussitôt nommée, sous la présidence de M. Poincarré, et composée des membres les plus éminents de l’Académie des Sciences et du Conservatoire des Arts et Métiers.