Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/15

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ristiques que les poings laissent sur des parties du corps, toujours les mêmes, notamment à une déformation des maxillaires.

Le chef de la Sûreté, M. Davaine, que quelques récents insuccès avaient mis en assez fâcheuse posture, gourmandait ses agents de la belle façon.

En vain, à la Morgue, où le corps avait été transporté, les indicateurs se mêlaient à la foule, interrogeant les physionomies des visiteurs, provoquant leurs confidences. Au résumé le résultat était toujours le même : Connais pas !

Un bruit courait, assez singulier.

L’autopsie avait été pratiquée et l’illustre médecin légiste qui avait réalisé l’opération aurait, disait-on, déclaré que l’individu en question n’était mort ni des blessures qu’il portait au crâne, ni des horribles plaies, déterminées par cette sorte d’embrochement sur les piques de la grille.

Mais qu’il était mort auparavant.

Ce qui eût semblé indiquer qu’il avait été assassiné et que c’était à l’état de cadavre qu’il avait été porté à la Concorde.

Mais telle n’était pas la conclusion du prati-