Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/164

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Vril, d’où le nom de Vrilium que j’ai donné à la substance que j’ai découverte…

« Quant à cette substance elle-même, un mot suffira à vous en faire comprendre la nature. Elle est analogue au Gallium que découvrit jadis votre grand compatriote Lecoq de Boisbaudran, et surtout au radium de votre immortel Curie. Elle prend rang à la tête des terres dites rares, dont je vous cite les noms pour mémoire : l’yttrium, le palladium, l’osmium, le ruthénium, le vanadium, et enfin le polonium, révélé tout récemment par Mme Curie… m’aidant des travaux de mes prédécesseurs, de Sir Arthur Ramsay, de Lord Raleigh, de Norman Lockyer, de MM. Berthelot, Becquerel, Le Bon et tant d’autres, j’ai découvert, moi, le vrilium dont j’ai tenté une première utilisation pratique en le domestiquant pour l’aviation…

« Le moteur de mon appareil est donc le vrilium, émanant la force de lui-même, comme le radium émane de la lumière et de la chaleur ; mais en proportions telles, qu’adapté à un mécanisme approprié, il détermine des rotations de vingt mille tours par minute…

« Le petit appareil que j’ai sorti de ma poche