Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/172

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s’étaient produits qui n’avaient pas peu contribué à réveiller les inquiétudes de M. Lépine.

D’abord, c’était un pauvre ivrogne qui, dans la nuit, avait trouvé le moyen de s’introduire dans l’enclos, imprudence qu’il avait payée très cher. Car, s’étant évidemment approché de l’appareil, il avait été trouvé à quelques pas, inerte, comme mort.

On avait dû le transporter d’urgence à l’hôpital voisin, mais malgré tous les soins qui lui avaient été prodigués, il restait plongé dans un coma qui faisait craindre pour sa vie.

— Ah çà ! lui dit M. Lépine, est-ce que votre Vrilium aurait la prétention de ressusciter les morts !

— Pas tout à fait, répliqua Sir Athel en souriant ; mais je crois bien que tant qu’il existe, dans un corps organisé, une étincelle de vie, si petite soit-elle, le Vrilium la galvanise et lui rend toute sa vigueur. Ainsi, je l’ai essayé sur des animaux qui paraissaient morts de froid, ayant été enfermés dans des caisses de glace. Ils ne donnaient plus aucun signe de vie. Le Vrilium les a ranimés et les animaux ont ressuscité sans même donner signe de malaise.

— Décidément vous êtes un magicien…