Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/174

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des couches absolument anciennes, quaternaires et peut-être même tertiaires, ainsi qu’en témoigne la découverte de certains ossements fossiles.

« Je serais enclin à supposer, concluait le savant géologue, que cette partie de Paris fut, il y a des milliers d’années, secouée par un cataclysme de nature volcanique ou autre, et que le tassement définitif n’est pas encore accompli. D’où la possibilité d’écroulements dangereux. »

M. Lépine, frappé de ces communications, avait cru devoir les transmettre à Sir Athel.

Pour la première fois, le savant anglais avait paru légèrement troublé ; mais il avait bien vite ressaisi son sang-froid :

— Ce ne sont là que des hypothèses, avait-il dit. Tout homme qui agit sait qu’il doit compter avec l’imprévu. Vous avez vu vous-même, monsieur le préfet, que la présence de l’appareil constitue un danger continuel. Je ne veux pas avoir à me reprocher de nouvelles morts d’homme. Si indigne d’intérêt que fût ce pauvre Coxward, l’épouvantable accident dont il a été victime me laissera un perpétuel remords. Je dois tout tenter pour éviter le retour