Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/228

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ments sont composés, les roches qui nous enveloppent appartiennent à la dernière période de l’ère tertiaire — ce que nous appelons le miocène, au moment où commence le pliocène… C’est à cette époque que remonte la formation du terrain sur lequel aujourd’hui repose Paris…

— Alors, fit Labergère, en allumant une cigarette — hélas ! la dernière qu’il avait tenue en réserve, c’était avant 1830…

— Il doit y avoir de cela quelques centaines de mille ans…

— La pierre est bien conservée… elle ne paraît pas son âge…

— Et cependant, que de secousses, que de perturbations le sol subit à cette époque ! s’écria Sir Athel. Des phénomènes puissants, dont nous pouvons à peine nous former une idée, modifiaient continuellement et avec une brusquerie stupéfiante, les conditions climatériques, qui passaient d’une excessive chaleur à un froid glacial… aux effluves du soleil dont les ardeurs tropicales peuvent à peine nous donner une idée, succédaient presque instantanément des rafales de neige et de pluie, que des vents furieux et desséchants figeaient en glaciers —